Archive de l’étiquette drogues

Les opérations « anti-drogues » dans les écoles : Inefficaces en prévention, angoissantes pour les élèves et anti-pédagogiques !

Les opérations 'anti-drogues' dans les écolesCommuniqué de presse du groupe Concertation Réflexion Ecoles-Police Bruxelles – CREPB, le 8 mai 2019

Les écoles sont-elles des plaques tournantes du trafic de drogues et les élèves de dangereux dealers ? A un point tel que les règlements, les autorités scolaires et les processus pédagogiques ne puissent rien y faire ? On pourrait le croire en se basant sur l’augmentation importante du nombre d’interventions policières anti-drogues dans les écoles[1] : de 64 en 2007 à près de 750 en 2017 !

Le 29 avril dernier, dans l’entité de La Louvière, un bus en route pour un voyage scolaire a fait l’objet d’une « opération coup de poing » organisée par la police. Après avoir été escorté jusque dans un hangar le bus et ses occupants ont été fouillés dans le but de découvrir la présence de stupéfiants. L’opération s’est soldée par un échec, aucune drogue n’a été saisie[2]. Comme pour les nombreuses autres opérations de cette ampleur, la taille du dispositif policier déployé impressionne. La méthode, ses effets, ses résultats posent questions en termes d’efficacité, de proportionnalité et d’impact sur les projets pédagogiques des écoles. Quand la police saisit de la drogue, il s’agit souvent de quelques grammes de cannabis[3]. A titre d’exemple une autre opération policière menée à Frameries et à Hornu a mobilisé 29 policiers, 4 chiens pour 6h30 d’opérations. 872 navetteurs de 24 bus du TEC ont été passés au flair des chiens renifleurs. Bilan : 13,15 gr de marijuana, 1,48 gr de résine et 0,4 gr d’ecstasy[4] ont été découverts.

L’usage de drogues dans notre société contemporaine est une réalité qui mérite la plus grande des attentions. Mais, au regard des quantités de drogues saisies, très faibles voire inexistantes, il apparaît clairement que les écoles ne sont pas confrontées à des consommations massives, ni à des trafics de grande ampleur. Des enquêtes de prévalence de la consommation menées en milieu scolaire et dans la population générale confirme cette réalité en mettant en évidence une stagnation, voire une diminution des usages de drogue(s) parmi les jeunes scolarisés[5]. Ce constat semble davantage justifier une approche préventive, telle prônée par la CREPB, plutôt que répressive pour appréhender la consommation de drogues.

Pour les associations spécialisées en prévention, comme Infor-Drogues, « il est plus que temps d’arrêter de croire que faire peur est préventif » soutient Antoine Boucher, responsable de la communication de l’association. Il poursuit : « en fait, c’est inefficace et même parfois incitateur. Si la peur fonctionnait, il n’y aurait aucun fumeur grâce au message fumer tue. Donc la prévention, est un peu plus complexe. » Pour d’autres intervenants comme la Ligue des Droits humains, le service Droit des Jeunes, la Liaison Antiprohibitionniste ou le Délégué général aux droits de l’enfant, les fouilles « préventives » dans les écoles sont totalement illégales[6]. « La police ne peut fouiller une personne que sur base d’indices préalables à cette fouille. A fortiori un mineur. Or, ces fouilles sont bien souvent arbitraires car aléatoires en vertu de rumeurs ou d’accords préalables entre l’école et la zone de police. Cette illégalité doit cesser ! » affirme Sarah Fautré, la permanente de l’ASBL Liaison Antiprohibitionniste qui reçoit fréquemment des appels de parents.

Les opérations policières entraînent encore d’autres conséquences négatives sur les élèves et les équipes pédagogiques. Les élèves pourraient connaître des formes de traumatismes amplifiées car les pratiques policières s’exercent de manière arbitraires et dans un lieu dont la mission est la protection de l’enfant. La relation de confiance entre l’établissement scolaire et ses élèves risque d’être fortement détériorée, parfois pour de longues années. Quant aux équipes pédagogiques (enseignants et éducateurs), elles se divisent fréquemment sur cette question entre ceux qui y voient une démission fondamentale de leur rôle éducatif, et ceux qui pensent y recevoir un renforcement de leur autorité auprès des élèves. Antoine Boucher : « Infor-Drogues est souvent appelé dans des écoles qui ont vécu une ou plusieurs opérations policières parfois même plusieurs années auparavant. Les divisions et incompréhensions sont souvent encore bien présentes ».

Afin d’aider concrètement les écoles face à cette question difficile, les associations actives au sein de la Concertation Réflexion École – Police Bruxelles (CREPB[7]) ont proposé un projet de circulaire à la Ministre de l’Enseignement obligatoire. Il s’agissait de clarifier les rôles de chacun afin que l’école conserve ses fonctions d’éducation et de prévention, de manière clairement distincte des fonctions de contrôle et de répression, du ressort de la police. Mais aussi de préciser ce qu’est la prévention des assuétudes, comment l’intégrer dans le R.O.I. et comment la sanction éducative peut avoir du sens. Les associations regrettent que la Ministre n’ait pas donné suite à ce travail.  « A nos yeux l’augmentation des interventions policières est d’abord le signe d’un désarroi croissant au sein des écoles.  Il est donc primordial de renforcer le volet éducatif pour y faire face, plutôt que le volet répressif qui n’a jamais donné beaucoup de résultats auprès des jeunes.  » résume Begonia Montilla du Centre Bruxellois de Promotion de la Santé (CBPS).

__

Contact pour la CREPB : Antoine Boucher, Infor-Drogues, 02 227 52 65 – 0493 17 96 36.

__

[1] Par exemple : « La drogue très présente dans les écoles en Belgique : la police a dû intervenir près de 750 fois en 2017, soit 4 fois par jour », Sudinfo.be, le 26/09/2018. A titre de comparaison, le ministre de l’Intérieur recensait 157 opérations de ce type en 2012 contre 64 en 2007 (cité dans « opérations anti-drogues à l’école », Le soir, 16 mars 2013).

[2] Comme le relate la page Facebook de la police de La Louvière.

[3] En 2013, le Ministre de l’Intérieur avait mentionné une moyenne de 2,3 gr de substance illégale par opération.

[4] Cité par « Des policiers dans les écoles pour lutter contre la drogue » Sudinfo.be le 25/03/2019.

[5] Voir à cet égard le rapport 2017 de l’asbl Eurotox.

[6] Cfr la brochure « Les fouilles anti-drogues dans les écoles, il est urgent d’arrêter » édité par la Ligue des Droits Humains et Infor-Drogues.

[7]Ligue des Droits Humains, Infor-Drogues, Délégué général aux droits de l’enfant,  FARES, Liaison antiprohibitionniste, Centre Bruxellois de Promotion de la Santé, Transit ASBL ,Prospective Jeunesse, Service Droit des Jeunes .

 

ParInfor Drogues & Addictions

Les femmes, face cachée de l’usage de drogues

Badge Les droits des femmes sont des droits humainsSi à ce jour, les hommes restent les principaux concernés par la consommation de produits psychotropes, les femmes sont tout autant concernées par les usages de drogues légales ou illégales, avec toutes les particularités que cela implique. En cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, penchons-nous sur la façon dont les rôles de genre et la pression sociale affectent les consommations féminines.

C’est un fait, hommes et femmes ne sont pas égaux face à l’usage de drogues. Pendant longtemps, les premiers ont été les principaux consommateurs, tous produits confondus. Mais ces dernières années, force est de constater que l’écart se resserre fortement pour certaines substances comme le tabac, l’alcool et le cannabis. Paradoxalement, la question de la consommation chez les femmes est autant liée à la persistance des stéréotypes et des rôles sociaux traditionnellement attribués à chacun, qu’à la progression de l’égalité des genres.

Pas très féminin

Tout d’abord, il y a ces fameux rôles genrés. Dans la société, on attend des femmes qu’elles soient délicates, prudentes, maternelles, etc. À l’inverse, la spontanéité, les prises de risques et la transgression sont communément des comportements plus valorisés chez les individus de genre masculin. Des caractéristiques qui cadrent mieux avec un usage de psychotropes. Les femmes ont donc intégré socialement que la consommation de drogues illégales, ce n’est pas très féminin et s’en sont longtemps détourné. Elles sont pourtant de plus en plus nombreuses à s’y mettre, et ce pour plusieurs raisons.

D’une part, le public féminin a été particulièrement visé dans les campagnes marketing pour le tabac dans les années 50. La cigarette était alors présentée comme un symbole d’émancipation et d’élégance. Aujourd’hui pourtant les femmes sont moins nombreuses à arrêter de fumer que les hommes, car elles réagissent moins bien aux différentes actions visant à dénormaliser le tabac. Un schéma qui tend à se répéter, puisque ce sont cette fois les industriels de l’alcool qui visent particulièrement la gent féminine en leur proposant des boissons sur mesure. Car après tout, pourquoi se priver du pouvoir d’achat de la moitié des personnes sur terre ?

Néanmoins, le constat inverse peut être fait. En effet dans les pays plus avancés en matière d’égalité des sexes, la consommation des deux populations tend à converger. L’écart est aussi moins important chez les jeunes et les personnes ayant un niveau d’éducation plus élevé. Les modes de vie des femmes et des hommes s’uniformisent, leurs consommations aussi. Pour certaines, le fait d’avoir un comportement typiquement masculin, par exemple en étant capable de « boire comme un homme », est une caractéristique valorisante, même si cela conduit à une surconsommation.

Au four et au moulin

L’évolution du rôle des femmes dans la société a par ailleurs entrainé l’émergence d’un comportement qui leur est plus particulier, celui de la prise de médicaments psychotropes. Car si les femmes accèdent (doucement) à de plus en plus de postes à responsabilités, elles ne sont pas moins dispensées de leur rôle premier. Beaucoup doivent ainsi assurer des doubles journées, une au bureau et une à la maison. Un rythme difficile à tenir. En dehors des classiques alcools, cafés, cannabis, beaucoup ont donc recours à des somnifères, antidépresseurs, des benzodiazépines, médicaments à base d’opiacés et autres, qu’elles se procurent aussi bien légalement qu’illégalement, tantôt pour rester au meilleur niveau, tantôt pour arriver à se détendre. Des produits qui sont loin d’être anodins, et qui peuvent rapidement devenir indispensables au fonctionnement des usagères.

Le « succès » des médicaments auprès du public féminin tient sans doute en partie à son aspect plus propret, moins dangereux, car plus légitime médicalement. Une consommation qui peut bien souvent être légale, et pas trop mal vue, pourvu que cela permette aux femmes de continuer à entretenir le double rôle que la société continue de vouloir leur imposer. Par ailleurs, leur santé étant plus souvent abordée sous l’angle de la psychologie plutôt que de la douleur physique, elles sont plus naturellement renvoyées vers les produits qui sont classiquement attachés à la santé mentale.

Un public moins visible, donc moins protégé

Bien qu’elles constituent une part grandissante des consommateurs, les femmes restent un public particulièrement invisible dans l’information, la prévention et l’accompagnement liés à la consommation. Une absence qui peut s’expliquer par le fait qu’en plus des risques sociaux, médicaux et pénaux auxquels s’exposent la plupart de consommateurs, les femmes qui consomment des drogues illégales rompent également les normes de genre auxquelles elles sont tenues.

Ayant intégré les injonctions sociales citées plus haut, nombreuse sont celles qui ressentent de la honte ou de la culpabilité et craignent d’être mal reçues par les structures d’aide. La grossesse et la maternité semble être dans ce cas un facteur déterminant. Les usagères auront largement tendance à ne pas parler de leur consommation au docteur qui les suit pendant leur grossesse. Par la suite, c’est l’idée qu’elles soient perçues comme incompétentes et qu’on puisse leur retirer leurs enfants qui les retient. Des peurs qui peuvent s’avérer fondée, puisqu’il n’est pas rare que ces femmes subissent les mauvais traitements de certaines institutions comme la police, la justice ou même du corps médical. Des expériences qui ne les encouragent pas à briser le silence.

Cet éloignement des services de soin est pourtant lourd de conséquences : le risque de transmission d’infections sexuellement transmissibles et de grossesses non désirées peut être augmenter par certains modes de consommation, avec des effets potentiellement dramatiques sur la santé, en particulier gynécologique, des consommatrices ; En France on constate chez les femmes prises en charge par des centres d’accompagnement un risque de décès 18.5 fois supérieur à celui des autres femmes. Chez les hommes usagers le risque n’est « que » 5.6 fois plus élevé ; les causes de décès des consommatrices sont plus souvent liées à la maladie (cancer, problèmes digestifs) qu’à la toxicologie (overdose, accidents). Sur le plan social, les femmes s’exposent par ailleurs plus fréquemment à des situations de dépendances affectives ou financières d’un partenaire. Une situation précaire qui les met plus à risque de subir des violences physiques et mentales.

La consommation, comme tous les autres aspects liés au progrès de l’égalité des genres, n’est donc pas simplement l’affaire des femmes. Ces questions doivent impliquer chacun, tant sur le plan de l’éducation, que de la vie affective, que de la prévention et de l’accompagnement. En cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, il semble plus que jamais important de plaider pour la fin des rôles de genre et des attentes qui y sont liés, ainsi que du jugement sociétal qui pèse sur les femmes et les minorités de genre en général et les usagères en particulier, afin qu’elles n’aient plus jamais peur de chercher de l’aide quand elles estiment en avoir besoin.

 

Sources

Tableau de bord de l’usage de drogues et ses conséquences sociosanitaires en Région de Bruxelles-Capitale, p.56-59/ Clémentine Stévenot et Michaël Hogge, Eurotox asbl, 2019.

Usages de drogues et conséquences : quelles spécificités féminines / François Beck, Ivana Obradovic, Christophe Palle, Anne-Claire Brisacier, Agnès Cadet-Taïrou, Cristina Díaz-Gómez, Aurélie Lermenier-Jeannet, Caroline Protais, Jean-Baptiste Richard, Stanislas Spilka. Tendances n° 117, OFDT, 2017.

Médicaments, alcool, drogues : ces femmes actives qui se dopent pour tenir / Morgane Miel, Le Figaro, 2017.

ParInfor Drogues & Addictions

Tendances 2017 : ce que disent nos statistiques

Statistiques (source : Pixabay)Chez Infor-Drogues comme en de nombreux autres endroits, la nouvelle année est l’occasion de jeter un œil sur celle qui vient de s’écouler, dans l’espoir de donner un sens à certains phénomènes observés. En 2017, le site internet de l’association a été visité près de 207 000 fois, et plus de 511 000 pages ont été consultées. Autant de visites qui nous permettent de faire des parallèles entre les recherches des internautes et les tendances actuelles en matière de produits stupéfiants.

L’année dernière, les pages dédiées aux produits étaient celles qui recevaient le plus de visites, avec la page d’accueil (8 %). La page la plus recherchée était celle concernant les amphétamines et le speed, avec presque 28 % de vues, suivie par la kétamine (4,74 %), l’ecstasy (4,42 %) et les hallucinogènes (2,81 %). Des résultats qui, couplés aux observations de notre équipe de permanence, aussi bien lors de consultations que sur le terrain et au contact d’autres associations, indiquent d’après nous que la tendance actuelle s’oriente plus qu’avant vers les produits synthétiques.

Il semble en effet que les usagers s’essayent de plus en plus aux drogues de synthèse, c’est-à-dire créées artificiellement, contrairement aux drogues d’origine naturelle comme le cannabis ou la cocaïne. Ainsi, cette dernière est en train d’être rattrapée par le speed sur le terrain des produits stimulants et la kétamine tend à remplacer la MDMA. Par ailleurs, on observe que les usagers parlent beaucoup plus facilement de leur consommation d’amphétamines et de kétamine. Ces deux produits, dont la consommation est parfois liée, ont chacun été évoqués 17 fois lors d’appels par des consommateurs l’an dernier. En 2016, les amphétamines avaient été mentionnées par 11 personnes et la kétamine dans 8 cas.

Ces substances, disponibles aussi bien sur Internet que dans l’espace physique, sont en ce moment plus « à la mode », elles génèrent donc plus de recherches sur Internet. Les produits synthétiques sont généralement associés aux soirées en boîte de nuit (clubbing), mais aussi au chemsex [1], une pratique qui consiste à avoir des rapports sexuels en ayant consommé des stupéfiants. Ce phénomène est déjà ancien, mais actuellement en pleine expansion, surtout parmi les hommes gays et dans le milieu de la prostitution, aussi bien masculine que féminine. Les travailleurs du sexe peuvent dans ce cas faire office de dealers, en particulier quand des substances plus difficiles à se procurer, comme le crystal meth, sont demandées.

Nous constatons enfin que les pages concernant le cannabis et la cocaïne ne sont plus consultées que très marginalement, bien qu’ils restent, avec l’alcool, les produits les plus évoqués dans nos permanences et consultations. Nous pouvons peut-être en déduire que le public a l’impression mieux connaître ces produits parce qu’ils sont plus présents et plus consommés qu’avant. Il pense donc ne plus avoir besoin de se renseigner à leur sujet. Nous déplorons que — à l’opposé des produits très cherchés, car en ce moment plus à la mode et disponibles — les produits plus souvent abordés et supposément mieux connus fassent l’objet de moins de recherches, et ce, peut-être au détriment de l’information et de la sécurité.

__

[1] Le « chemsex », mélange de sexe et de drogue, une pratique qui se développe en Europe / AFP. La Libre, 2017.

ParInfor Drogues & Addictions

Infor-Drogues rejoint la campagne #STOP1921

Logo stop 1921La loi « drogues » fêtera ses 100 ans en 2021. La campagne #STOP1921 — lancée par les associations FEDITO BXL (Fédération Bruxelloise des Institutions pour Toxicomanes), Bruxelles Laïque et Liaison Antiprohibitionniste — a pour but de changer cette loi bientôt centenaire, mais aussi obsolète et répressive. Infor-Drogues se joint à ce mouvement.

Le but de la campagne #STOP1921 est de sensibiliser le public et les autorités de tous horizons et d’ouvrir le débat afin de réviser la loi sur les substances psychotropes. En effet, la criminalisation est loin de correspondre à une solution juste et viable, en regard de nos réalités actuelles.

Le Portugal est, depuis l’an 2000, un exemple à suivre en la matière. Les dossiers portant sur la consommation de drogues sont passés du système pénal au système de santé. Cela permet à la fois de soulager la justice de nombreuses procédures et d’offrir aux consommateurs la possibilité d’être suivis sur le plan médical et le plan psychologique. Depuis la dépénalisation de l’usage de drogues, le nombre d’overdoses et d’infections au VIH a fait une chute spectaculaire.

Or, bien que l’usage de drogues soit considéré comme un enjeu de santé publique en Belgique, la répression reste la réponse la plus courante à la consommation, au détriment de l’information et de la prévention. C’est pourquoi il nous semble important d’élargir le débat à l’opinion publique. Le but est de trouver ensemble comment repenser la loi « drogues » pour la rendre plus souple et adaptée.

ParInfor Drogues & Addictions

« Tout ce que vous croyez savoir sur la dépendance est faux »

Quelles sont les causes réelles de la dépendance – que ce soit à la cocaïne ou aux smartphones – et comment pouvons-nous la vaincre ? Johann Hari a vu les méthodes actuelles échouer, car il a observé des proches lutter pour contrôler leurs dépendances. Il s’est demandé pourquoi les toxicomanes étaient traités comme ça — et s’il n’y aurait pas une meilleure façon de s’y prendre. Ci-après, son speech en vidéo.

« The opposite of addiction isn’t sobriety – it’s connection »

Voir aussi : On a découvert les mécanismes probables de l’addiction, et ce n’est pas ce que vous pensez, de Johann Hari

ParInfor Drogues & Addictions

Pin It on Pinterest