Le Secrétaire d’État à la mobilité, Étienne Schouppe, propose de faire passer la tolérance de 0,5 ‰ à 0,2 ‰ d’alcool dans le sang pour les nouveaux conducteurs. Cette mesure durerait deux ans après l’obtention du permis de conduire.
Cette mesure participe d’une volonté légitime de diminuer les accidents de la route impliquant des jeunes, Infor-Drogues ne le nie pas mais constate néanmoins que ce type de mesure répressive accroît fortement la pression sur les jeunes en les désignant publiquement comme mauvais conducteurs et/ou comme buvant trop.
De plus, le taux autorisé est extrêmement faible et ne permet même pas l’absorption d’un seul verre d’alcool. Dès lors, cette mesure est-elle réaliste ? Enfin, ce type d’action répressive devrait au moins être encadrée par d’autres mesures plus positives et cohérentes : interdiction de la publicité pour l’alcool à destination de ce public, création ou extension de modes de transports plus sécurisés (bus de nuit, etc.), offre de cours de « conduite défensive » gratuits, promotion de la fête sans alcool, etc.