Drogues et sécurité routière
Drogue et circulation : la sécurité, oui ; l’injustice, non !
Au 1er octobre 2010, une nouvelle loi est entrée en vigueur concernant les « drogues au volant ». La police peut maintenant effectuer des contrôles à l’aide de tests salivaires, plus rapides que les anciens tests d’urine. Toutefois d’autres changements sont apparus et certains posent question. Cette brochure d’Infor Drogues & Addictions reprend ces questions et propose des pistes pour éviter la discrimination
Alcool ou drogues au volant ?
Le 11 mai 2011, Étienne Schouppe, Secrétaire d’État à la mobilité organisait les « Assises de la sécurité routière ». À cette occasion, Infor Drogues & Addictions et d’autres associations lui ont écrit une lettre ouverte pour l’inviter à envisager une politique plus juste et plus efficace en matière de psychotropes légaux et illégaux au volant.
Les jeunes à 0.2 ‰ d’alcool
En novembre 2009, le Secrétaire d’État à la mobilité, Étienne Schouppe, a proposé de faire passer la tolérance de 0,5 ‰ à 0,2 ‰ d’alcool dans le sang pour les nouveaux conducteurs. Cette mesure durerait deux ans après l’obtention du permis de conduire.
Le cannabisme passif ne doit pas être punissable
Depuis 1977, de nombreuses études scientifiques ont démontré que l’inhalation de fumée de cannabis par un sujet passif (c’est-à-dire non-fumeur) est décelable par des tests sanguin et urinaire. Ces tests sont actuellement utilisés par les forces de l’ordre et un résultat positif peut être interprété à tort comme preuve formelle de consommation.