Il n’y a pas trop de méthadone en Belgique

Le 23 avril 2008, deux adolescents sont décédés en prenant la méthadone de leur grand frère. Dramatique accident, certes ! Mais il serait regrettable que celui-ci, ou d’autres, remettent en cause les traitements de substitution à la méthadone car ils ont fait leurs preuves.

La délivrance de méthadone est contrôlée par un arrêté royal qui conditionne la prescription à une série d’obligations strictes pour le médecin.

S’il importe peut-être d’être encore plus vigilants et de signaler ce médicament comme dangereux, il importe tout autant de poursuivre ces traitements et de rappeler l’immense espoir qu’ils suscitent.

Deux accidents, éminemment tragiques et regrettables, ne doivent pas remettre en cause un mode de traitement qui est un succès sur le plan de la baisse de mortalité (diminution significative des overdoses d’héroïnomanes), de la baisse de la délinquance, de l’amélioration de la santé, de la qualité de vie, de la (ré)insertion sociale, etc.

Il n’y pas trop de méthadone en Belgique