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Interventions policières « anti-drogues » dans les écoles : HALTE AU MARKETING SCOLAIRE !

Fouilles policières dans les écoles

« Mais pourquoi les écoles font-elles appel à la police en matière de drogues ? » C’est la question qu’Infor-drogues a demandé d’étudier à son stagiaire en sociologie de l’ULB Etienne Hanssens. Après avoir rencontré une bonne dizaine de directions d’établissements scolaires de tous types, il vient d’en livrer le résultat.

Tout d’abord, il est important de souligner qu’il s’agit là d’une vraie question. En effet, plusieurs études et/ou articles scientifiques ont des conclusions perplexes voire critiques quant à la pertinence des effets des interventions policières dans les écoles, que ces interventions soient du type « fouilles musclées avec chiens » ou du type « sensibilisation aux effets / rappel de la norme »[1].

En clair, selon ces études, ces interventions ne sont pas efficaces pour prévenir la délinquance et les autres comportements problématiques mais, de plus, elles comportent de nombreux effets négatifs comme la stigmatisation d’élèves déjà précaires. Autre effet mis en exergue : les interventions « éducatives », en se centrant sur la peur de la sanction et du casier judiciaire, empêchent paradoxalement que l’école s’empare de ces questions et mette en place une approche réellement éducative.

Alors que toutes les écoles reconnaissent la présence d’élèves consommateurs de cannabis, cela ne semblent paradoxalement pas trop les inquiéter car « c’est un phénomène de société » pour lequel l’école ne se sent d’aucune responsabilité. Bien sûr, « si la situation devient problématique, alors là oui on intervient ». Une question qui se pose d’emblée est d’identifier vers quels acteurs se tourner pour orienter les élèves consommateurs.

Par rapport aux interventions policières, le premier critère discriminant semble être le niveau socio-économique des élèves. Dans les écoles « pauvres », faire appel à la police semble inenvisageable car totalement contre-productif car cela amènerait une perte d’autorité et du lien de confiance. En effet, si éduquer c’est apprendre à vivre ensemble, il faut travailler le rapport aux autres, l’insertion dans les groupes et à l’école. Cela demande la construction d’un lien de confiance solide entre l’élève et l’école. Le respect des règles ne viendra que dans un second temps quand l’insertion aura eu lieu. Pour ces écoles, la consommation est le signe de quelque chose qui doit être travaillé en interne « il va pas bien, on va voir ce qui se passe. […] Ce n’est pas la police qui va régler le problème ». Ces écoles préfèrent agit en prévention par l’attention portée aux élèves.

Par contre, les écoles ayant un indice socio-économiques plus favorables sont davantage tentées par le recours à la police notamment en cas de flagrant délit. L’école se base en général sur des indices peu spécifiques comme les yeux rouges ou une attitude « nonchalante », parfois se sont des propos d’élèves entendus dans le rang… Néanmoins, un éventuel recours aux forces de l’ordre n’est presque jamais la première réponse de l’école. Si le dialogue avec l’élève est privilégié, il s’agit en fait souvent d’un rappel à l’ordre devant déboucher sur la contrition du fautif. Si le fait est jugé suffisamment grave, l’école applique alors une sanction d’exclusion dans le but de « lui faire prendre conscience de la gravité de ses actes ». Majoritairement, les écoles souhaitent que ce type de problème soit réglé en interne.   Ce qui effraye les responsables des écoles, c’est « la tache d’huile[2] », l’effet sur les autres élèves… et sur la réputation de l’école.

Au final, ce qui ressort des interviews c’est l’impression que les interventions policières sont demandées pour des questions essentiellement d’image. Image et réputation de l’école tout d’abord : en améliorant ou maintenant une image « safe » ou « tolérance zéro » vis-à-vis de la consommation. D’autre part, la police cherche également à améliorer son image à travers des opérations plus « soft » comme des rencontres d’élèves centrées sur la prévention des drogues. Certaines directions sont sensibles à ces arguments car elles considèrent tant l’école que la police comme des garants de l’autorité collective : « en miniature, c’est ce qu’on fait dans les écoles ».

Cette influence sur l’image de l’école semble l’explication majoritaire pour comprendre la persistance des interventions policières malgré les effets négatifs de ces dernières relevés par les articles scientifiques mais aussi par de nombreux acteurs scolaires. Pour Infor-Drogues, comme pour les autres intervenants regroupés au sein de la « Concertation Réflexion Ecole Police »[3], il est temps de cadrer davantage de telles interventions, voire de les interdire totalement. Halte au marketing scolaire sur le dos des élèves !

 

[1] Blais, E. (2008). L’effet des programmes policiers sur la délinquance en milieu scolaire : une synthèse systématique des études évaluatives. Revue Internationale de Criminologie et de Police Technique et Scientifique. 61. 321-344.

Merini, Corinne & Peretti, C.. (2002). Partenariat externe et prévention en matière de substances psychoactives : dans quelle position l’école met-elle ses partenaires ? Santé Publique, 14.

Wuilleumier, A. (2016). Chapitre 10. La police à l’école. Quelle réalité, pour quel pouvoir d’agir ? Dans :  É. Debarbieux, L’école face à la violence: Décrire, expliquer, agir (pp. 154-169). Paris: Armand Colin.

Ajoutons à ces références la brochure « Les fouilles policières ‘’anti-drogues’’ dans les écoles : il est urgent… d’arrêter », Infor-Drogues et La Ligue des Droits Humains, 2014. Cette publication décrit les effets contre-productifs de ces opérations et en interroge également l’aspect légal.

[2] Infor-Drogues n’a trouvé aucune étude validant cette théorie faisant du premier consommateur une sorte d’incitant automatique à d’autres consommateurs.

[3] Le groupe Concertation Réflexion Ecoles-Police Bruxelles est composé du Centre Bruxellois de Promotion de la Santé, du Délégué général aux droits de l’enfant, d’Infor-Drogues, de Prospective Jeunesse,  de la Liaison Antiprohibitioniste, de la Ligue des droits de l’Homme, du le Service Droit des Jeunes, de Bruxelles Laïque et du Fonds des Affections Respiratoires.

 

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[TV Infor-Drogues] Entretien avec Nicolas Ancion, auteur et intervenant dans les écoles

TV Infor-Drogues: Entretien avec Nicolas AncionSi les enfants ne consomment pas de drogues, ce n’est pas pour autant qu’ils ne s’interrogent pas ou ne sont pas confrontés à certains comportements qui s’y rapportent. C’est pour coller à cette réalité qu’Infor-Drogues a collaboré avec avec un auteur jeunesse afin de leur proposer des livres et supports pédagogiques qui traitent ces sujets de manière adaptée à leur tranche d’âge.

C’est ainsi que sont nés les livres J’arrête quand je veux et En mille morceaux il y a près de 10 ans, et qu’ils continuent à être mis au programme de nombreuses classes de primaire et de secondaire. Leur auteur, Nicolas Ancion, était avec nous afin de discuter de ces romans – qui abordent le sujet des dépendances – et de ses nombreuses interventions auprès des jeunes qui les lisent.

 

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Les opérations « anti-drogues » dans les écoles : Inefficaces en prévention, angoissantes pour les élèves et anti-pédagogiques !

Les opérations 'anti-drogues' dans les écolesCommuniqué de presse du groupe Concertation Réflexion Ecoles-Police Bruxelles – CREPB, le 8 mai 2019

Les écoles sont-elles des plaques tournantes du trafic de drogues et les élèves de dangereux dealers ? A un point tel que les règlements, les autorités scolaires et les processus pédagogiques ne puissent rien y faire ? On pourrait le croire en se basant sur l’augmentation importante du nombre d’interventions policières anti-drogues dans les écoles[1] : de 64 en 2007 à près de 750 en 2017 !

Le 29 avril dernier, dans l’entité de La Louvière, un bus en route pour un voyage scolaire a fait l’objet d’une « opération coup de poing » organisée par la police. Après avoir été escorté jusque dans un hangar le bus et ses occupants ont été fouillés dans le but de découvrir la présence de stupéfiants. L’opération s’est soldée par un échec, aucune drogue n’a été saisie[2]. Comme pour les nombreuses autres opérations de cette ampleur, la taille du dispositif policier déployé impressionne. La méthode, ses effets, ses résultats posent questions en termes d’efficacité, de proportionnalité et d’impact sur les projets pédagogiques des écoles. Quand la police saisit de la drogue, il s’agit souvent de quelques grammes de cannabis[3]. A titre d’exemple une autre opération policière menée à Frameries et à Hornu a mobilisé 29 policiers, 4 chiens pour 6h30 d’opérations. 872 navetteurs de 24 bus du TEC ont été passés au flair des chiens renifleurs. Bilan : 13,15 gr de marijuana, 1,48 gr de résine et 0,4 gr d’ecstasy[4] ont été découverts.

L’usage de drogues dans notre société contemporaine est une réalité qui mérite la plus grande des attentions. Mais, au regard des quantités de drogues saisies, très faibles voire inexistantes, il apparaît clairement que les écoles ne sont pas confrontées à des consommations massives, ni à des trafics de grande ampleur. Des enquêtes de prévalence de la consommation menées en milieu scolaire et dans la population générale confirme cette réalité en mettant en évidence une stagnation, voire une diminution des usages de drogue(s) parmi les jeunes scolarisés[5]. Ce constat semble davantage justifier une approche préventive, telle prônée par la CREPB, plutôt que répressive pour appréhender la consommation de drogues.

Pour les associations spécialisées en prévention, comme Infor-Drogues, « il est plus que temps d’arrêter de croire que faire peur est préventif » soutient Antoine Boucher, responsable de la communication de l’association. Il poursuit : « en fait, c’est inefficace et même parfois incitateur. Si la peur fonctionnait, il n’y aurait aucun fumeur grâce au message fumer tue. Donc la prévention, est un peu plus complexe. » Pour d’autres intervenants comme la Ligue des Droits humains, le service Droit des Jeunes, la Liaison Antiprohibitionniste ou le Délégué général aux droits de l’enfant, les fouilles « préventives » dans les écoles sont totalement illégales[6]. « La police ne peut fouiller une personne que sur base d’indices préalables à cette fouille. A fortiori un mineur. Or, ces fouilles sont bien souvent arbitraires car aléatoires en vertu de rumeurs ou d’accords préalables entre l’école et la zone de police. Cette illégalité doit cesser ! » affirme Sarah Fautré, la permanente de l’ASBL Liaison Antiprohibitionniste qui reçoit fréquemment des appels de parents.

Les opérations policières entraînent encore d’autres conséquences négatives sur les élèves et les équipes pédagogiques. Les élèves pourraient connaître des formes de traumatismes amplifiées car les pratiques policières s’exercent de manière arbitraires et dans un lieu dont la mission est la protection de l’enfant. La relation de confiance entre l’établissement scolaire et ses élèves risque d’être fortement détériorée, parfois pour de longues années. Quant aux équipes pédagogiques (enseignants et éducateurs), elles se divisent fréquemment sur cette question entre ceux qui y voient une démission fondamentale de leur rôle éducatif, et ceux qui pensent y recevoir un renforcement de leur autorité auprès des élèves. Antoine Boucher : « Infor-Drogues est souvent appelé dans des écoles qui ont vécu une ou plusieurs opérations policières parfois même plusieurs années auparavant. Les divisions et incompréhensions sont souvent encore bien présentes ».

Afin d’aider concrètement les écoles face à cette question difficile, les associations actives au sein de la Concertation Réflexion École – Police Bruxelles (CREPB[7]) ont proposé un projet de circulaire à la Ministre de l’Enseignement obligatoire. Il s’agissait de clarifier les rôles de chacun afin que l’école conserve ses fonctions d’éducation et de prévention, de manière clairement distincte des fonctions de contrôle et de répression, du ressort de la police. Mais aussi de préciser ce qu’est la prévention des assuétudes, comment l’intégrer dans le R.O.I. et comment la sanction éducative peut avoir du sens. Les associations regrettent que la Ministre n’ait pas donné suite à ce travail.  « A nos yeux l’augmentation des interventions policières est d’abord le signe d’un désarroi croissant au sein des écoles.  Il est donc primordial de renforcer le volet éducatif pour y faire face, plutôt que le volet répressif qui n’a jamais donné beaucoup de résultats auprès des jeunes.  » résume Begonia Montilla du Centre Bruxellois de Promotion de la Santé (CBPS).

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Contact pour la CREPB : Antoine Boucher, Infor-Drogues, 02 227 52 65 – 0493 17 96 36.

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[1] Par exemple : « La drogue très présente dans les écoles en Belgique : la police a dû intervenir près de 750 fois en 2017, soit 4 fois par jour », Sudinfo.be, le 26/09/2018. A titre de comparaison, le ministre de l’Intérieur recensait 157 opérations de ce type en 2012 contre 64 en 2007 (cité dans « opérations anti-drogues à l’école », Le soir, 16 mars 2013).

[2] Comme le relate la page Facebook de la police de La Louvière.

[3] En 2013, le Ministre de l’Intérieur avait mentionné une moyenne de 2,3 gr de substance illégale par opération.

[4] Cité par « Des policiers dans les écoles pour lutter contre la drogue » Sudinfo.be le 25/03/2019.

[5] Voir à cet égard le rapport 2017 de l’asbl Eurotox.

[6] Cfr la brochure « Les fouilles anti-drogues dans les écoles, il est urgent d’arrêter » édité par la Ligue des Droits Humains et Infor-Drogues.

[7]Ligue des Droits Humains, Infor-Drogues, Délégué général aux droits de l’enfant,  FARES, Liaison antiprohibitionniste, Centre Bruxellois de Promotion de la Santé, Transit ASBL ,Prospective Jeunesse, Service Droit des Jeunes .

 

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L’école doit-elle organiser des contrôles anti-drogues ?

panneauecoleLa question des contrôles anti-drogues dans les écoles reprend aujourd’hui du poil de la bête (si l’on peut dire) en France via la nouvelle Présidente de la Région Ile-de-France, Madame Valérie Pécresse.

Selon Infor-Drogues et d’autres associations regroupées au sein de la Concertation Réflexion Écoles-Police, quelques éléments importants ne doivent pas être perdus de vue…

  1. Les drogues sont, en général, peu présentes dans les écoles, en tout cas en Belgique. À cet égard, selon le Ministère de l’Intérieur lui-même, les résultats des opérations policières « coup-de-poing » avec chiens-drogues et fouilles ne saisissent en moyenne que 2 grammes de cannabis par opération. Notre analyse relative à ces opérations.
  2. A contrario, faire passer des tests-drogues n’empêchera rien, bien au contraire. Un peu comme le mythe de la « prison sans drogue ». D’une part, la focalisation des adultes sur la drogue va exciter certains adolescents à en consommer pour une image de rebelle, de caïd et d’autre part, il sera facile de ne pas se faire prendre en consommant des produits non-détectés comme par exemple du cannabis synthétique. Le problème étant que le cannabis synthétique est plus dangereux pour la santé que le cannabis naturel. Plus d’informations à propos du cannabis synthétique.
  3. Avec de tels tests et l’illusion de contrôle qu’ils procurent, l’éducation à cette thématique sera encore plus difficile. Or, c’est bien à un criant déficit éducatif à la question des consommation de drogues (légales et illégales) que nos jeunes sont confrontés. Plutôt que se mettre la tête dans le sable en faisant comme si on pouvait l’empêcher, il faut apprendre aux jeunes à comprendre plutôt qu’à subir. À ce titre, Infor-Drogues propose des pistes de solution exemplatives et des directeurs d’école témoignent d’autres pratiques intéressantes (page 18).
  4. Au final, les tests drogues ne vont servir selon nous qu’à punir et ne proposent rien de positif. Ils vont briser la nécessaire confiance entre l’école et ses élèves car leur mise en oeuvre part du principe que la parole et le comportement des élèves sont problématiques et doivent, à ce titre, être contrôlés. Ainsi, un élément essentiel pour favoriser la réussite scolaire sera atteint : la faculté d’identification à son école. Bref, si cette mesure se présente parfois comme une protection des plus faibles, elle sera au final répressive et excluante pour ces publics fragiles. Elle sera aussi antipédagogique pour tous les acteurs scolaires. L’école n’a rien a y gagner.
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Fouilles policières « anti-drogues » dans les écoles : il est urgent… d’arrêter – Communiqué de presse

Au lendemain de la journée internationale des droits de l’homme, Infor-Drogues est interpellé par des parents d’élèves suite à une intervention policière « anti-drogues » dans un athénée de la Région bruxelloise. Ce type d’intervention, qui  a tendance à se multiplier ces dernières  années, est problématique pour différentes raisons. Infor-Drogues et la Ligue des Droits de l’Homme publient une brochure à ce sujet.

Chien flicUn premier élément qui étonne concernant les interventions policières est l’ampleur du dispositif déployé (on parle souvent d’une vingtaine de policiers avec plusieurs chiens) par rapport aux quantités de substances découvertes : en moyenne 2,3 g [1] (à 99 % du cannabis) par établissement scolaire.

A cet égard, les auteurs de la brochure relèvent que depuis plusieurs années  les enquêtes de santé publique ne constatent pas d’augmentation de consommation de drogue parmi les jeunes scolarisés, bien au contraire.

D’un point de vue réglementaire, les directions d’école disposent de plusieurs circulaires ministérielles quant aux actions à entreprendre face à la consommation de drogue. Aucune ne promeut le recours à la police et encore moins aux fouilles collectives. De plus, la Ligue des Droits de l’Homme et Infor-Drogues s’appuient sur une solide analyse juridique qui démontre que les fouilles, ou les reniflages canins, doivent se baser, pour chaque élève visé, sur des indices sérieux de culpabilité. Une fouille ne peut donc pas être mise en œuvre sur de simples présomptions et ne peut pas être justifiée a posteriori par une découverte de drogue.

Les deux associations insistent également sur les effets néfastes de telles opérations car elles sapent la confiance nécessaire entre les élèves et l’école. Une école qui ne gère plus elle-même ses problèmes disciplinaires est une école qui risque de perdre son autorité dans le sens où elle ne sera plus une référence pour ses élèves.

Enfin, le secteur prévention-drogues rappelle que la peur (des produits ou du policier) n’est pas une stratégie efficace, seule l’approche centrée sur l’élève et ses besoins porte des fruits. La question de l’aide à proposer aux écoles est importante et c’est tout un secteur [2] qui se mobilise pour aider les écoles à mettre en place des alternatives. A ce propos, le secteur réfléchit à l’organisation d’un vaste colloque participatif autour de cette thématique.

 

[1]  Chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur en 2013.

[2]  La question des fouilles policières est abordée au sein de la CREP (Concertation Réflexion Ecole Police) par le Délégué général aux droits de l’enfant, le point d’appui assuétudes de Bruxelles, le service droits des jeunes, Prospective jeunesse, la liaison anti-prohibitionniste, Bruxelles-Laïque, la Ligue des Droits de l’homme et Infor-Drogues.

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